La guimbarde est très utile à l’atelier. Elle pourra par exemple réaliser des rainures ou même des feuillures avec sa butée latérale en sachant que d’autres outils à main pourraient le faire plus rapidement et beaucoup plus facilement. Je m’en sers plus pour la finition. Elle possède une butée de profondeur qui permettra de nettoyer un tenon fraichement scier à la main ou alors une rainure réaliser à la scie sous table ou défonceuse. Tout comme cette dernière, on peut lui fabriquer des gabarits. C’est ce que je vous propose aujourd’hui. La réalisation de deux semelles auxiliaires. Dans mon article sur la réalisation de mon meuble pour serre-joint, j’évoquais le faites quelle avait laissé des traces sur le bois lors du façonnage des rainures d’assemblage. La première semelle, sera simplement une base un peu plus grande pour quelle ne soit plus en contact avec le bois. La deuxième, beaucoup plus grande, servira pour les longs tenons ou alors dans le cas précis où je décide de la réaliser, pour nettoyer une partie de mon nouveau projet scié au ruban.
Je prends une planche de chêne que je corroie et coupe aux dimensions. La première semelle fait 260 x 100 mm et la deuxième 440 x 100. L’épaisseur est de 12 mm.

Je trace le passage pour le fer, mais aussi pour la visibilité du travail.


Je perce les quatre côtés pour pouvoir laisser passer la lame de la scie sauteuse.

Je me sers de mon nouveau module du CMS. Je dois dire que c’est super pratique d’avoir la scie sauteuse montée sous table.

La finition se fait à la râpe.

En mettant la guimbarde en position, je m’aperçois que le fer ne passe pas. J’élargis le trou pour que cette dernière soit à son aise.

Impeccable…

La guimbarde possède des trous pour justement fixer des semelles auxiliaires.

Le fer dépasse suffisamment, mais pour mon projet j’ai dû enlever la butée de profondeur pour en avoir une meilleur. Travail compliqué sans cette butée.


Pour la deuxième, je rajoute deux poignées de meuble pour pouvoir m’en servir. Il faut vraiment que je remette mon tour à bois en état.



Il suffira de mettre la semelle sur la surface de référence en tenant la poignée optionnelle fermement appuyée dessus. Et l’autre main, sur la poignée de la guimbarde.



Pourquoi deux poignées, tout simplement pour pouvoir travail par retournement se qui évitera l’arrachement en fin de passe.


J’ai pu remarquer que le fer utilisé n’était pas adéquat. Au plus loin, il se plante dans le bois. J’ai essayé avec le fer biseauté et le travail va nettement mieux.

Conclusion :
C’est comme tout, un temps adaptation est nécessaire. D’habitude, j’exerce une pression sur les deux poignées de la guimbarde, mais là, le faites qu’elle soit a moitié dans le vide cela n’est habituel. Ça viendra avec le temps. Je pense qu’avec une inclinaison de la poignée tout comme celles de la guimbarde pourrait aider. J’ai déjà une idée pour un nouvel accessoire pour cet outil. Affaire à suivre…
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Merci
Arvi pa
Nicolas